POUR COMMENCER #2 : LE BACKSIDE BOARDSLIDE

Par Cyril Keller et l’autre là, Cyril Lestage

C’est souvent, avec le 50-50 grind, le premier trick « glissant » que l’on essaye. On trouve régulièrement dans les skateparks des barres suffisamment basses pour pouvoir même l’apprendre sans faire de ollie.

Ollie ou pas, voici quelques petits trucs à se mettre en tête avant de faire glisser sa planche.

Comme pour beaucoup de tricks, même si la vitesse fait peur, il ne faut pas arriver trop lentement. Sinon, soit ça ne glisse pas, soit (si la barre est très glissante) ça glisse trop vite, trop tôt et… Aïe mes fesses.

La Board. Le défaut le plus courant est d’attaquer la barre en faisant un ollie 180 front. Et de se poser sur la barre tout de suite à 90°. Résultat, les épaules ont cette micro seconde de retard par rapport à la board, qui glisse vers l’avant plus vite que le skater.

Il faut donc arriver en diagonale, et poser la board bien au millieu sur la barre. Ainsi, une épaule est déjà engagée, et avec la vitesse, la planche se redresse toute seule.

Les jambes. Les jambes fléchissent pour faire le ollie bien sur, mais aussi, si la barre est suffisamment basse, pour ne pas en faire.

Une fois posé sur la barre, il faut de nouveau fléchir les jambes. C’est ce qui permet d’avoir le contrôle, pendant le slide et pour accompagner la planche à la sortie. Si les jambes sont trop raides, il y aura moins de contrôle, et à la sortie la board va « tomber » sous les pieds. Cette flexion est encore plus importante si vous voulez sortir en fakie.

Les yeux. Avec les épaules, les yeux sont pour beaucoup dans la réussite d’un trick.

Au moment de taper le ollie, il faut déjà regarder plus loin que l’endroit ou l’on va se poser, ce qui permet d’anticiper l’accélération au moment ou la planche commence à glisser. Ensuite une fois sur la barre, il faut regarder au bout de la barre, et surtout pas ses pieds.

La Sortie. Si vos yeux regardent dans la bonne direction, si vos jambes sont fléchies vous ne devriez pas avoir de problème à tourner les épaules et faire tourner votre skate une fois arrivé au bout de la barre.

LE PETIT BONUS : la sortie en fakie, donc en marche arrière !
Pour certains, sortir en fakie sera plus facile car la rotation conclue ce mouvement de 180 commencé pour le slide…et pour d’autre, c’est galère.

Sur un boardslide rapide où on ne slide pas beaucoup, les épaules et les corps accompagnent ce mouvement de 180 en le continuant sur la barre, mais de manière douce et moins franche que sur un simple 180 au sol. Si on slide plus longtemps, la clef est de bloquer son corps en position de boardslide, puis d’enclencher un “nouveau” 180 en fin de slide avec les épaule et les pieds. Viser le mouvement en regardant sa planche pour bien la contrôler aide !

Souvenez-vous, personne n’est né en sachant skater. Le skate demande de la patience et de l’acharnement. Mais ça vaut le coup parce que même si le boardslide (ou rockslide) est un trick « basique », il peut être très stylé et procurer de très bonnes sensations !

Allez, va skater !!!

Oh yearh.

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