5 RAISONS POUR LesQUELLEs LES PHOTOGRAPHES DE SKATE FINISSENT PAR FAIRE AUTRE CHOSE

Ça y est, les carottes sont cuites pour ce photographe : il/elle en a marre, “je me casse et je ne fais plus de photo de skate !!”

Vous vous demandiez pourquoi les génies de l’images, tels Daniel Harold Sturt, Eric Antoine (aka Le Photographe Célèbre) ou Rick Kosick ne sont plus dans l’industrie du skate ?

Chez Super Sarah, on a peut-être une réponse…

J’EN AI UN PEU MARRE, C’est toujours la même rengaine !

Et oui, on ne va pas se leurrer ; la photo de skateboard est un poil répétitive : ça saute, ça vole, ça grinde et ensuite, des fois ça roule…pas grand-chose de nouveau sous le soleil depuis 1979 en fait !

Il faut les comprendre les photographes, ils aiment l’aventure et l’inattendu (en tout cas quand ils sont photographes de skate, après ça change vite !). Si tu fais des photos de Jamie Foy tous les weekends, en vrai, tu sais tu sais qu’il va le rentrer son trick sur un rail avec sa casquette Redbull. À la limite, tu peux faire des paris sur le nombre de potos qu’il va amener.

DEVENIR ARTISTE ENGAGé

Franchement, faire passer un message ou une sensation légère à travers une photographie incompréhensible et trop sombre (ou trop claire suivant la quantité de café du matin : les photographes aiment le café, c’est leur drogue préférée), c’est le pied pour les photopros. Ils vivent pour ça.

Alors comme ça, on prend en photo la même ombre sur la table de chevet pendant 12 ans pour évoquer le changement ou on va traquer la bonne baleine en photo pour revendiquer l’engagement pour la planète dans Vogue, les gars, ça, c’est de la carrière sérieuse.

ALLER TRAVAILLER CHEZ FOOT LOCKER ET ANIMER LEUR RéSEAUX SOCIAUX DANS UNE VILLE MOROSE

C’est même, je dirai, l’évolution naturelle des photographes de skateboard. Un matin vous êtes recroquevillés dans le pipi sur un trottoir en Malaisie pour avoir un bon angle du ledge en descente sur lequel Amina Boss va se lancer en noseblunt, parcequ’elle déchire en skate…et deux semaines après vous vous retrouvez à filmer Kader à faire 100 kicklfips d’affilé dans un skatepark à 3 minutes du nouveau bureau où vous allez travailler à reculons.

TRAVAILLER POUR FAIRE DE L’ARGENT EST PLUS FACILE QUE DE VENDRE DES PHOTOS DE SKATE

Y’a toujours un truc qui va pas avec la photo du photographe : c’est pas éclairé comme il faut, c’est pas le bon spot, c’est pas le bon skateboarder dessus, son angle est à chier ou la photo est floue… Alors, lassés du rejet permanent et de la nourriture bas de gamme, ils deviennent adultes et décident d’aller au turbin et de faire un vrai job qui paye (« nan désolé les gars, les boards/roues/casquettes en échange des photos ne me permettront pas d’absorber le caca de mon second bébé… ») et où il y aura plein de café. J’ai déjà dit que les photographes adooOrent le café ??

DEVENIR PAPARAZZI

Alors ça coco, c’est chaud aussi, mais c’est la vrai adrénaline, tu vois.

Quand t’as fait des cascades avec des profecheuneuls en skateboards et que tu dis ça à Jean-Marie de chez Paris Match, il kiffe ton côté underground et carrément cool. T’es le bon gars pour te faire renifler le derrière par un chien célèbre qui fait du skate avec Elton John ou te faire coller une baffe par Lady Gaga parce que tu la harcèle de trop près avec ton fisheye (« ça va vendre coco !! »).  

Le halo de la célébrité nous enlumine nous aussi dorénavant. La route est longue et le travail dur, mais on connaît ça nous les skateurs.

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